La table ronde France-Italie sur le nouveau nucléaire, organisée en collaboration entre IREFI et Confrontations Europe, s’est tenue à Bruxelles, au siège du Parlement européen, le 21 mai 2025 à 9h30 : France – Italie : Vers un partenariat Industriel pour l’avenir de l’énergie bas carbone avec le nouveau nucléaire

Cet événement, organisé sous le patronage des députés européens Christophe Grudler et Fulvio Martusciello, a réuni à Bruxelles des acteurs institutionnels, des représentants des filières industrielles française et italienne, ainsi que d’importantes institutions financières et internationales. Organisée dans le cadre de la coopération franco-italienne sur les grands défis stratégiques, cette matinée de réflexion et d’échange avait pour objectif de renforcer le dialogue bilatéral sur le nucléaire civil, secteur clé pour une souveraineté énergétique européenne décarbonée. Cet échange s’inscrit dans la continuité des ambitions de l’Alliance européenne pour le nucléaire et des objectifs de transition énergétique définis par les institutions européennes pour 2050.

Les travaux ont été ouverts par les discours introductifs de Christophe Grudler, député européen (Renew, France) et membre de la commission ITRE, et de Fulvio Martusciello, député européen (PPE, Italie), membre des commissions ECON et ITRE. Les discours de la table ronde ont été introduits par Michel Derdevet, président de Confrontations Europe, et Fabrizio Maria Romano, président d’IREFI.

La première session avait pour thème : « Présentation des convergences industrielles franco-italiennes suivie d’une table ronde sur les perspectives européennes de coopération dans la construction d’une filière du nouveau nucléaire » et la présentation des six points de consensus rédigés à l’occasion du Forum France-Italie de l’Energie des 3 et 4 avril à Paris, au siège de l’ambassade d’Italie, définis dans la perspective d’une action commune au niveau européen (coopération sur les SMR et les réacteurs avancés ; cycle du combustible ; certifications et licences ; financements innovants ; communication scientifique ; développement des compétences).

La deuxième session était consacrée à l’« Exploration des besoins de financement des transformations pour une filière européenne du nouveau nucléaire ». Le débat était modéré par Francesco Gazzoletti et Christophe Béguinet.

Des représentants d’Ansaldo Energia, Ansaldo Nucleare, Bpifrance, CDP Venture Capital, EDF Nuward, Edison, ENI, Euratom, SPIN, ainsi que des conseillers du secteur nucléaire et des fonctionnaires de la Commission européenne ont participé à la table ronde.