L’Agence spatiale européenne a exprimé des réserves publiques sur un projet de méga-joint venture satellitaire (≈10 milliards €) présenté comme une réponse européenne à Starlink.
L’ESA souligne la nécessité d’un équilibre atteindre une masse critique industrielle tout en évitant la concentration excessive (risque pour concurrence et résilience). Cette mise en garde apparaît alors que des discussions avancent entre les grands acteurs européens (Airbus, Leonardo, Thales) pour fusionner leurs activités dans le domaine des satellites. Ce dossier pourrait conduire à des rapprochements industriels impliquant acteurs français et italiens, opportunité commerciale mais enjeu de gouvernance.
Si ce projet avance, il offrira des débouchés industriels pour des groupes comme Thales/ Eutelsat (France) ou Leonardo (Italie), mais nécessitera des arbitrages politiques sur leadership, localisation d’infrastructures et contrôle des données.